Aujourd’hui jeunes actifs, Alain, Oriane et Astrid ont en commun des valeurs et un vécu qui ont modelé leurs parcours. Dans leur vie pro comme dans leur vie perso, ils sont unanimes : l’expérience associative, au sein du REFEDD, les a profondément marqués.

« L’associatif m’a beaucoup fait évoluer dans mon mode de pensée et de consommation » analyse Alain Tord, 26 ans. «Il y a quelques années, je n’étais pas écolo. Aujourd’hui, c’est central pour moi ! J’ai changé mon mode de consommation, je fais attention à ce que j’achète et je vis en éco-colocation ». Engagé pendant plusieurs années au sein du REFEDD (Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable), Alain a mené de nombreuses actions et projets en lien avec cette thématique.
Même son de cloche chez Astrid Barthélemy, déjà sensibilisée au monde associatif au sein de sa famille « où tout le monde était très engagé dans des associations sportives ». La jeune femme choisit aujourd’hui d’acheter ses habits dans des boutiques éthiques ou de les troquer, a investi dans un fairphone acheté « au prix juste, modulaire et dont on peut changer les pièces, si il ne fonctionne plus ».

Comme Alain et Astrid, Oriane Cebile, qui travaille depuis un an pour l’Observatoire immobilier durable, est passée par le REFEDD. A 24 ans, elle a déjà été présidente de ce réseau qui fédère des associations étudiantes engagées pour le développement durable, pendant un an et demi.
Elle a succédé à Alain, devenu trésorier pendant 6 mois ensuite, « en télétravail depuis Montréal où je poursuivais mes études. Je faisais les réunions à distance avec 6h de décalage horaire, mais ça a bien marché ! » se remémore-t-il avec le sourire. Quant à Astrid, elle a œuvré comme secrétaire générale bénévole avant de devenir déléguée générale salariée, de novembre 2013 à juillet 2016.
Des années d’amitié, de réseau et de formation
En évoquant ces années d’engagement, les trois acolytes ont du mal à énumérer tout ce qu’elles leur ont apporté. Tant au niveau personnel que professionnel. « Beaucoup d’idées, d’amis, mais aussi les projets des autres qu’on voit se construire » détaille Astrid. « C’est parfois difficile à gérer aussi, ajoute Oriane, l’engagement cela renvoie à nos valeurs, à ce qui nous tient à cœur. Il faut donc ménager les sensibilités de chacun. On s’engage en plus de notre vie quotidienne. Ça nous apprend à faire attention aux gens. »

Tous soulignent l’importance dans leur parcours de cette prise de responsabilités, et notamment pour leur entrée dans la vie professionnelle. « On a beaucoup appris sur le tas, par la pratique. C’est chouette de faire des choses concrètes, à côté d’un master qui est très conceptuel. Pour les événements ou les ateliers, il faut trouver une salle, des micros, faire des affiches. L’associatif m’a aussi permis d’acquérir des compétences et de l’expérience professionnelle très utiles pour la suite. »
En effet, au sein du REFEDD, Alain s’est constitué un réseau et une bonne connaissance des thématiques liées au développement durable. Une expérience significative qui lui a permis d’obtenir un poste dans l’enseignement supérieur.
« Avoir un impact, être utile, voilà ce qui est important pour moi »
Pour Oriane, diplômée de Sciences po depuis un an, cet engagement a clarifié ses objectifs professionnels : « Avoir un impact, être utile, voilà ce qui est important pour moi. Aujourd’hui, je suis salariée d’une association. Je ne serais pas arrivée là sans avoir eu ce parcours. Ça m’a montré qu’il n’y a pas que les entreprises et les grands groupes où l’on peut travailler. »

Quant à Astrid, elle en est convaincue, son expérience au sein du REFEDD lui a ouvert des portes : « Mes études et mon engagement associatif m’ont permis d’apprendre un métier ! ». A 28 ans, elle cherche de nouvelles opportunités après avoir pris du temps pour voyager et faire un programme d’échange aux Etats-Unis sur le changement climatique.

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Ce que mon engagement associatif m'a apporté – La part du colibri
Publié le 10 août 2017
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